top of page
Rechercher

Alimentation & SOPK : Les erreurs courantes à éviter

Photo du rédacteur: Laura de la RocheLaura de la Roche

Dernière mise à jour : 22 févr.


image d'un ovaire polykystique

Bien que l’alimentation soit une alliée précieuse pour apaiser le SOPK et moduler ses symptômes, certaines erreurs peuvent compromettre les résultats attendus. Voici les plus fréquentes et comment les éviter.


1. Supprimer tous les glucides


Pourquoi c’est une erreur ? Les glucides sont souvent diabolisés, mais ils sont une source d’énergie essentielle et certaines cellules de l'organisme en sont même "dépendantes strictes". Les supprimer complètement peut entraîner de la fatigue, des fringales et un dérèglement hormonal.


La solution :Privilégier les glucides complexes et à index glycémique bas comme les céréales complètes ou semi-complètes, le quinoa, le sarrasin ou les légumineuses. On évite également les mono-assiettes et on y associe toujours des protéines et des lipides de bonne qualité pour éviter les pics de glycémie.


2. Se focaliser uniquement sur la perte de poids via un régime strict


Pourquoi c’est une erreur ? La prise de poids et la difficulté à en perdre est fréquente chez les patientes atteintes de SOPK mais un régime trop restrictif sera contre-productif et ce sur tous les plans. Les régimes stricts augmentent le stress, la fatigue et le risque d’effet yo-yo.


La solution : Entreprendre un rééquilibrage alimentaire afin de rétablir un équilibre hormonal et métabolique. Outre les apports en macro-nutriments (glucides, protéines, lipides) qui doivent être évalués afin d'induire une perte de poids, l'équilibre en micro-nutriments est également primodial. C'est en optimisant les apports entre autres en vitamines et minéraux que l'on peut agir sur les mécanismes du SOPK et agir sur certains leviers pour soulager les symptômes et induire une perte de poids durable.

Il y a autant de femmes que de SOPK, il est donc impossible de proposer un protocole standard et le suivi nutritionnel doit être personnalisé.


3. Consommer trop de produits "sans sucre" ou allégés


Pourquoi c’est une erreur ? Les produits allégés en sucre ou en matière grasse contiennent souvent des édulcorants artificiels ou des additifs qui peuvent perturber l’équilibre intestinal et hormonal.


La solution : Mieux vaut opter pour des aliments bruts et naturels, en privilégiant le fait maison. Par exemple, préfère un yaourt nature avec des fruits ou même un peu de sucre plutôt qu’un yaourt 0% sucré artificiellement.


4. Négliger les protéines et les lipides de qualité


Pourquoi c’est une erreur ? Un repas trop riche en glucides et pauvre en protéines/lipides peut entraîner des pics de glycémie et d’insuline. Bien qu'ils ne soient pas graves en tant que tels, ils peuvent, lorsque répétés, contribuer à aggraver la résistance à l’insuline fréquente chez les patientes atteintes de SOPK.

De plus, on retrouve fréquemment chez les femmes atteintes de SOPK des carences en protéines, qui aggravent les mécanismes du SOPK.


La solution :Chaque repas doit contenir une bonne source de protéines (viande, poisson, œufs, légumineuses) et des lipides de qualité (huile d’olive, huile de colza, avocat, oléagineux).


5. Oublier l'importance du microbiote intestinal


Pourquoi c’est une erreur ? Le microbiote joue un rôle clé dans l’inflammation, la digestion et l’équilibre hormonal. Une alimentation déséquilibrée, riche en sucres raffinés et en aliments transformés, peut nuire à la flore intestinale.


La solution : Miser sur des aliments riches en fibres prébiotiques :

  • Légumes et fruits variés et de saison

  • Aliments fermentés (kéfir, yaourt nature, choucroute)

  • Prébiotiques (ail, oignon, asperges, bananes vertes)


6. Se focaliser uniquement sur l’alimentation sans prendre en compte les autres facteurs


Pourquoi c’est une erreur ? L’alimentation est essentielle, mais elle ne suffit pas toujours si d’autres aspects ne sont pas pris en compte : stress chronique, sédentarité, manque de sommeil, exposition aux perturbateurs endocriniens.


La solution : Adopter une approche globale :

・Pratiquer une activité physique régulière

・Travailler sur la gestion du stress (méditation, respiration, sommeil de qualité)

・Avoir une hygiène de vie équilibrée (éviter la surconsommation d’écrans, avoir un bon rythme de sommeil)

Traquer les perturbateurs endocriniens : matériau des ustensiles de cuisine, produits cosmétiques et ménagers, pollution intérieure...


Conclusion : Une approche globale et durable


Éviter ces erreurs permet d'apaiser le SOPK et d’améliorer le bien-être hormonal et métabolique. Néanmoins, chaque femme étant unique, il est essentiel d’adapter son alimentation et son mode de vie à ses besoins spécifiques.



📩 Besoin d’un accompagnement personnalisé ? Contactez-moi pour un bilan nutritionnel adapté à votre SOPK.

 
 
 

Comments


Laura de la Roche

​Professionnelle de santé enregistrée au RPPS 10110321204

Consultations au cabinet ou en visio

Prise de RDV sur Doctolib

Cabinet Ô5

5, boulevard du roi René

13100 Aix en Provence

Parking Mignet à 2min à pieds

Horaires d'ouverture

Lundi - Vendredi

9h15 - 19h45

© 2025 - Laura de la Roche. Tous droits réservés

Membre d'associations professionnelles : 

Logo Focus Fertilité
Logo AFDN
Logo CPTS
bottom of page