Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble hormonal fréquent qui peut impacter le cycle menstruel, la fertilité, la gestion du poids et la santé métabolique. Chaque femme étant unique, une approche nutritionnelle personnalisée est essentielle pour rétablir l’équilibre hormonal et améliorer la qualité de vie.
Intérêts de la prise en soin nutritionnelle
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble endocrinien qui affecte environ 1 femme sur 10 en âge de procréer.
Il se caractérise par un déséquilibre hormonal pouvant entraîner des cycles irréguliers, une hyperandrogénie (acné, hirsutisme, chute de cheveux), une résistance à l’insuline, des troubles métaboliques et parfois des difficultés à concevoir.
Si les causes exactes du SOPK restent complexes et multifactorielles, la prise en soin repose sur plusieurs axes, dont l’alimentation et l’hygiène de vie, qui jouent un rôle clé dans la gestion des symptômes.
Axes de prise en soin nutritionnelle
L’adaptation des apports alimentaires peut aider à améliorer la gestion des symptômes et à optimiser le métabolisme puisque l'alimentation influence directement plusieurs mécanismes impliqués dans le SOPK parmi lesquels : la résistance à l'insuline, l'inflammation chronique de bas grade ou encore les déséquilibres du microbiote intestinal et carences micro-nutritionnelles.
On travaillera ainsi sur les axes suivants, toujours en personnalisant la prise en soin car il y a autant de femmes que de SOPK :
✔︎ Stabilisation de la glycémie (dans les 75% des cas où une insulinorésistance est associée au SOPK)
✔︎ Apports adéquats et optimisés en protéines et lipides de qualité
✔︎ Réduction de l’inflammation
✔︎ Soutien du microbiote intestinal
✔︎ Équilibre hormonal et couvertures des besoins en micro-nutriments clés impliqués dans la régulation hormonale et métabolique
Au-delà de l’alimentation, d’autres facteurs comme l’activité physique régulière, la gestion du stress et un sommeil de qualité participent également à l’amélioration des symptômes du SOPK.
Une prise en charge individualisée permet d’adapter ces recommandations aux besoins spécifiques de chaque femme, en fonction de son métabolisme, de son mode de vie et de ses symptômes.